Le début d'une grande aventure.

C'était une jeune fille aux cheveux long qui dormait là, paisiblement dans son lit. Les draps de ce dernier étaient très fins – du à la chaleur – et jouaient entre bleu et le blanv. Couleurs plutôt coordonnées avec le reste de ma chambre. Apparemment cette jeune fille aimait beaucoup le bleu. Cela n’était pas vraiment étonnant. En effet, la couleur de ses yeux étaient bleus. Certes, bleu... Mais d'une couleur bizarre et peu commune. Peut-être était-ce pour cela qu’elle aimait le bleu… Et puis, il y avait son nom aussi qui était plutôt significatif ! Comment se nomme t-elle alors ? Je suis Saphir. Et les pierres saphirs sont de couleurs bleues.. Peut-être était-ce pour cela que ma mère l’avait prénommée ainsi. Je ne savais pas, je ne lui avais jamais posé la question. Question qui méritait plutôt une réponse évidente. Le Saphir a toujours été un symbole de beauté éphémère au Japon, et sans se vanter, j'étais une vraie beauté. Que demander de plus ? M’enfin… Je dormais comme un jeune enfant, le sommeil encore profond. Je faisais un sublime rêve. Mais cela ne dura pas longtemps car j'entendis mon réveil sonner du bruit traditionnel ... Un poing s'écrasa d'une force phénoménale, sur l'objet émettant ce bruit insupportable et qui m'avait tiré de mon réveil. L'objet se fit expulser de la table de chevet, où il était déposé, et fini sa route contre le mûr. L’heure ? Je me rappelais l'avoir mit à sept heure du matin. Bon, le réveil était dur, même très, et pourtant, je devais me lever. Quoi que… Les yeux toujours clos, les cheveux décoiffés, je poussais une gros soupire, en décalant une mèche de cheveux, déposée sur mes lèvres légèrement entre-ouvertes. Puis, j'ouvris lentement les yeux, afin sortir de ma lourde léthargie. Enlaçant fermement mon oreiller, je tournais doucement sur le matelas et râlais. Puisque maintenant j'étais réveillée, je pris de l'élan et m'éjectais du lit. Debout, je m’étirais partout, tel un petit félin. Je baillais aussi… La vie était dure quand même. La rage présente en moi, dès le réveil, je partis abasourdie dans la salle de bain. Une douche froide, histoire de bien se réveiller. Une fois lavée, je sortis enroulée d'une serviette de bain blanche et sécha mon corps ainsi que ses cheveux. Une bonne odeur embaumait la pièce. Ensuite, je m'habillais habituellement d'une longue robe, celle-ci blanche. Quand soudain, je me rappelais d'une chose ! Mais ou, bien entendu ! Si j'avais mis mon réveil, c'était pour un but bien précis, non ? Et voilà que je m'en rappelais... C'était le Jour J ! Le Grand Jour quoi ! Dans ma petite maison de Bourg-En-Vol, je dévalais les escaliers en trombe afin de gagner rapidement la cuisine. De ce fait, j'ouvris la fenêtre et appelais mon amie. « Ponyta !! » C'était ma jument de feu... Un Pokémon, en soit. Elle me rejoignit, hennissant de plaisir : elle, elle n'avait pas oublié. Je lui adressais une caresse et attrapais une pomme dans la coupe de fruit afin de la lui donner. Quant à moi, je me servis des céréales avec un peu de lait. Et une fois l'estomac remplie, je me saisissais de mon sac qui se trouvait au pied des escalier et vérifiais certaines choses. Oui, j'avais bien ma carte, mon Pokédex mais aussi mes Pokéball. Ah, et bien sur, ma Potion... Mais le plus important, c'était cet oeuf là bas, posé sur la table dans un couvercle en vers. Au sommet, un joli ruban rouge. C'était un cadeau de mes parents. Je ne savais pas ce que l'oeuf contenait, mais il me faisait vraiment plaisir ! C'était ainsi que pouvais commencer mes débuts en tant que... Éleveuse ! Car oui, j'étais déterminée à le devenir et surtout à ouvrir une pension. Cet oeuf était mon premier et j'étais sûre d'y mettre beaucoup de conviction et d'amour. Ah, je me sentais si rêveuse ! Je pouvais partir sereine de ma petite maisonnette. Je la quittais donc, prenant le soin de la fermer à clé. Je retrouvais ma Ponyta qui me conviait à monter sur son dos. C'est ainsi que nous partîmes toute les deux, commençant notre aventure ! Après avoir quitté le village et trotté pendant quelques minutes, je la stoppais. Un entraînement s'imposait ! Je descendais de son dos, posait mes affaires soigneusement sur le sol près d'un arbre (sac et couveuse). Je me retournais ensuite, vivement et les mains sur les hanches. Je fixais ma jument droit dans les yeux, un sourire au coin des lèvres. Je pouvais dès à présent mettre à profit mes... petits talents ? Si je voulais être une bonne entraineuse mais aussi une bonne éleveuse, je devais non seulement être apte à m'occuper d'oeufs et accoupler des Pokémon mais aussi être apte à les éduquer et à les entrainer afin que ces derniers deviennent plus forts et surtout plus endurants. En bref, j'étais bien déterminée et cela pouvait clairement se lire sur mon visage taquin. Ponyta semblait aisément comprendre car quand je l'avais regardé ainsi, elle savait que c'était une chose importante que j'allais lui dire. Je m'éclaircirais la gorge et lui expliquais la situation. Que je voulais devenir si et que pour cela, je devais faire ça. En bref, ce que je viens tout juste de vous dire. Elle hochait sa tête de haut en bas, signe qu'elle était d'accord avec moi et qu'elle approuvait mes dires. Très bien. Je lui expliquais simplement que je voulais qu'elle s'entraine sur ses capacités de feu. Elle devait connaître une attaque de ce type et à ce que je savais, ce n'étais pas le cas malheureusement. Dommage pour un type feu me diriez vous ? Mais que voulez-vous ? Tous le monde doit apprendre, non ? Ponyta devait juste y passer aussi. Ne vous fiez pas à son apparence de vieillard, Ponyta est très jeune ! C'est juste qu'elle se sent un peu trop... comment dire … ? Mère poule ? Oui, c'était exactement cela. Je m'asseyais après contre l'arbre, me saisissant de mon oeuf après avoir retiré sa couveuse qui le protégeait et le tenait au chaud. Entre mes mains et mon corps, je pouvais moi-même le chauffer mais aussi le caresser tendrement. J'avais hâte qu'il éclose pour le découvrir... Je savais d'ailleurs qu'une jour ou l'autre, je devrais connaître tous les oeufs afin de savoir ce qu'ils se cachent dedans ! Tâche rudement difficile... Dans cette position, je pouvais aisément regarder Ponyta s'exercer. Elle essayait de prendre les flammes qu'elle avait sur son corps afin de les projeter autour d'elle. Une attaque peut être étrange, moi qui pensait qu'elle tenterait un truc simple comme Flammèche. C'était ce que je me pressais de lui dire, riant. Décidément, cette jument m'étonnera toujours. « Courage... » Je retournais à mes occupations, jetant de temps en temps un coup d'oeil à ma pouliche. Ah, quelle joie. En plus, il faisait vraiment beau. Au bout d'une bonne vingtaine de minute d'entrainement, j'allais rejoindre Ponyta afin de la féliciter et l'encourager d'avantage. Celle-ci semblait un peu épuisé et vu qu'elle était ma seule défense, je préférais qu'elle reste en pleine forme. Ainsi, je lui ordonnais de tout arrêter. Ah, l'attaque flammèche, se serait pour plus tard, n'est-ce pas ? Alors je comptais reprendre ma route en compagnie de mon amie, quelqu'un se présenta devant moi.

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